« Le savoir-être vaut autant que le savoir-faire »
La Sophrologie n'est pas une simple méthode de relaxation ; elle a beaucoup évolué au cours des dernières années et la spécialisation en Sophrologie prophylactique et sociale comprend des méthodes adaptées aux différentes situations que l'individu peut rencontrer dans l'entreprise, quel que soit son poste et ses responsabilités.
1. Définition et gestion du stress (stress privé, professionnel, existentiel)
2. Maîtrise des émotions dans le cas de prise de parole
en public
3. Préparation aux examens, aux entretiens difficiles 4. Ouverture,
communication, écoute, compréhension de l’autre
5. Pensée et actions positives
6. Confiance en soi, affirmation de soi (exprimer le Oui et le Non)
7. Désamorcer les croyances freinant l’expression des potentiels
8. Harmonisation des relations
9. Augmentation de la créativité
10. Amélioration des performances
11. Meilleure concentration
12. Développement de la motivation
13. Définition des objectifs – organisation, priorités, stratégies
14. Notion d’échec
15. Développement de la capacité d’adaptation
16. Ressourcement continuel par des techniques faciles à pratiquer quotidiennement – le plaisir au travail
17. Meilleure santé de la personne
· Plan physique : meilleure santé, donc moins d'absentéisme
· Plan émotionnel : maîtrise des émotions (prise de parole en public - discussions délicates
- situations stressantes)
· Plan mental : développement humain tout en respectant le projet de l'individu et de l'entreprise
Il est essentiel de laisser s’exprimer le potentiel de chaque personne dans sa globalité. Ainsi l’entreprise augmentant ses performances participe aussi au bien-être de l'être humain.
Constamment, l'imagination, la flexibilité, la créativité, l’adaptabilité doivent être présentes pour pouvoir tirer parti de l'opportunité. Dans un environnement économico-politique qui change très vite, il est essentiel d'avoir une vision globale et claire des initiatives à prendre pour l'avenir de sa propre organisation.
« Au niveau socio-économique : l'homme est l'initiateur du changement »
Le sportif de haut niveau doit faire face à des objectifs qui peuvent exiger de lui de nombreux sacrifices. Son entraînement est rigoureux et souvent très contraignant. Pour le compétiteur l’objectif est de gagner. Mais n’oublions jamais que l’athlète est avant tout un être humain ! Il est fondamental de respecter, donc de préserver, et de renforcer éventuellement, les valeurs qui fondent son existence d’homme.
En aidant le sportif à optimiser ses performances pour atteindre les buts fixés, en le préparant mentalement dans une réalité objective, le travail vise à former une personne dans sa globalité en respectant la liberté et le chemin existentiel de la personne.
Le sportif de haut niveau n’est pas un athlète pour toute sa vie. Il est donc essentiel et vital de préserver le désir existentiel de l’individu pour ne pas entretenir la confusion entre ce désir et les exigences du sport pratiqué.
Durant toute la durée de l’entraînement le travail du Sophrologue se doit de demeurer en parfaite harmonie avec celui de l’entraîneur.
1 - Définir et gérer le stress (stress privé,
pression face à la compétition, vulnérabilité
devant l’adversaire…)
2 - Conscience corporelle (schéma corporel), réalité
objective
3 - Conscience corporelle dans le sport pratiqué (perception
des sensations proprioceptives)
4 - Renforcement de la motivation
5 - Dépassement des conditionnements négatifs (obstacles
psychologiques, croyances limitantes)
6 - maîtrise de l’émotion
7 - Concentration, focalisation
8 - Créativité, imagination, stratégies pour atteindre
l’objectif fixé
9 - Augmentation de la mémoire
10 - Réalité objective de l’environnement et de
ses contraintes
11 - Optimisation des performances
12 - Confiance en soi – Notion d’échec
13 - Sens des responsabilités et du respect des autres
14 - Intentionnalité, volonté, engagement
15 - Préparation avant l’effort. Conditionnement
16 – Récupération après l’effort
17 - Bilan
Dans le domaine du sport la Sophrologie intervient également dans la prévention des traumatismes, et, bien sûr, dans le programme de récupération, surtout après une intervention chirurgicale. Lors de traitements incluant la Sophrologie, il est désormais prouvé que la récupération de l’athlète est plus rapide avec souvent une nette augmentation des performances lorsque les protocoles spécifiques à la problématique sont régulièrement et sérieusement pratiqués.
L’artiste, danseur, musicien, chanteur ou comédien est à considérer comme un sportif. Les difficultés intérieures rencontrées sont proches, bien que les buts à atteindre soient différents. Si l’esprit demeure – pour le danseur notamment dont le corps est soumis aux mêmes exigences et aux mêmes risques de traumatisme que le sportif – le contenu du travail est très spécifique, surtout pour les arts utilisant la voix ou le souffle (instruments à vent), le corps devenant « l’instrument de musique », la « caisse de résonance » de l’art pratiqué.
Une des caractéristiques de l’artiste est qu’existence et expression artistique sont étroitement liés. L’artiste dit généralement n’exister que par son art, et c’est ici qu’il est essentiel de ne pas perdre de vue qu’il est aussi un homme. Au cours du travail, au fur à mesure des progrès, la reconquête des valeurs de l’Être l’aidera à toujours trouver en lui la liberté qui dissout la confusion entre soi et les exigences de la passion artistique. L’épanouissement artistique ira de pair avec l’épanouissement de la personne humaine ouverte sur les réalités du monde.
1 - Gestion du stress (personnel ou professionnel, stress existentiel)
2 - Conscience corporelle (schéma corporel), réalité
objective
3 - Conscience corporelle dans la discipline pratiquée (perception
des sensations proprioceptives)
4 - Renforcement de la motivation
5 - Visualisation du projet (spectacle, concours), organisation, stratégies
6 - Dépassement des conditionnements négatifs (obstacles
psychologiques, croyances limitantes)
7 - Maîtrise de l’émotion, du trac
8 - Respiration abdominale, travail sur la voix, l’instrument de
musique
9 - Concentration, focalisation
10 - Créativité, imagination
11 - Augmentation de la mémoire. Apprentissage de textes
12 - Réalité objective de l’environnement (l’espace,
le public, les critiques)
13 - Optimisation des performances artistiques, futurisation des progrès
14 - Confiance en soi, affirmation de soi, ancrage
15 - Sens des responsabilités. Respect des autres, de l’entourage
16 - Intentionnalité, volonté, engagement
17 - Préparation avant le spectacle. Conditionnement
18 - Récupération, méditation
19 - Notion de réussite et d’échec
20 - Vivance de l’existence sans confusion avec l’art. Ancrage
dans la réalité
La Sophrologie est avant tout dévoilement et élargissement
de la conscience pure (conscience consciente d'elle-même). Elle
est chemin vers la connaissance de soi - donc voie vers la compréhension
des mécanismes du mental et de l’Ego qui régissent
et obscurcissent notre "ordinaire" existence humaine (voir texte
L’allégorie de la caverne de Platon).
Développer sa conscience - c'est voir
comme si c'était la première fois
- voir pour transformer, être toujours plus responsable, tel est
le but du cheminement ; s'ouvrir à la conscience lucide, la conscience
libre de toute confusion avec les émotions - empreintes du passé
!
Par la Sophrologie, avec tout ce qui peut nourrir le cheminement vers
soi (méditation, psychologie, dialogue intérieur, développement
transpersonnel, ateliers corporels…), découvrir ce qui nous
fonde, mettre à jour les fausses croyances, les deuils non faits,
nos dépendances, les entraves à notre liberté d’Être
et d’agir dans le monde…
Faire enfin parler nos émotions. Ecouter ce qu'elles expriment
!
C’est par là découvrir notre vraie nature, nos vrais
désirs, agir pour eux, laisser émerger la parole de l’Être,
transformer sa vie dans le présent infini où seulement nous
existons, pour un devenir continûment réinventé parce
qu’alors libre du passé et de ce qui, en soi, ne nous appartient
pas.
Le développement personnel par la Sophrologie est un chemin de
générosité et de compassion pour soi et pour la vie
parce qu’ouverture au sens. C’est
la voie de la liberté d’être ce que l’on est,
de témoigner la joie d’exister, même au cœur de
la naturelle souffrance humaine – souffrance qui, lorsqu’elle
est traversée, écoutée parce que non refusée,
va dévoiler toujours plus la réalité de l’Être.
Retrouver l’unité – unité en soi et unité
avec le Tout. Au cœur de cette unité, résoudre la naturelle
division intérieure qu’opère toujours le Moi pour
se construire - division qui révèle aussi les peurs du mental
et de l’Ego face à la perte, face à l’impermanence
de toute chose. Comprendre que cette impermanence, immuable réalité,
est également la chance qui nous est donnée pour transformer
notre vie. Grandir, pour notre bonheur. Redécouvrir l’art
de la métamorphose.
- Le Corps Physique (corporalité)
- Le Corps Emotionnel (émotions et sentiments)
- Le Corps Intellectuel (raison)
- Le Corps Spirituel (ouverture de l’esprit aux grandes valeurs humaines, ouverture au sens de sa vie)
Le mot STRESS, a été inventé par le Pr Hans SELYE, célèbre
physiologiste canadien. Le Pr SELYE définit le stress comme le
« Syndrôme Général d'Adaption, c'est-à-dire que c'est la réponse
physiologique de l'organisme, face à une situation non programmée » .
Lorsque nous sommes face à une situation qui n'a pas été
encore programmée par notre organisme, notre corps va réagir
par un stress.
Rappelez-vous, lorsque le professeur de mathématiques cherchait d'un regard circulaire et inquisiteur dans la classe la future victime, la future proie pour la démonstration au tableau du théorème de Pythagore, rappelez-vous comment votre cœur battait, rappelez-vous comment les sueurs froides et chaudes à la fois, glaçaient vos mains, réchauffaient vos oreilles, vos genoux qui tremblaient, votre diaphragme qui se " nouait "... Et bien, le stress n'était pas le professeur, mais la réaction de votre organisme face à cette situation.
Mais attention, ce mot "stress" n'a pas qu'une connotation négative.
Rappelez-vous encore, lorsque ce cours de mathématiques enfin achevé sans en avoir été la victime, vous êtes sorti(e) et que vous avez croisez la personne dont vous étiez amoureux et qui vous a regardé avec tendresse... Rappelez-vous ce moment, où pour la première fois de votre vie peut-être, votre cœur s'est emballé, votre souffle est devenu plus court et plus rapide, où vous avez été parcouru de doux frissons, où votre diaphragme s'est noué, où la chaleur est montée à votre visage...
Bien que ce deuxième exemple fût sans conteste plus agréable à vivre que le premier, le stress, lui, l’émotion ressentie, aura été pratiquement équivalent dans ses manifestations. Pourtant, le premier vous a « rétréci », le deuxième vous aura « grandi ».
Donc nous pouvons dire que deux causes bien différentes ont entraînées des situations de stress pratiquement équivalentes : un trouble qui peut faire perdre un temps tous nos repères ordinaires.
Ainsi, ce ne sont ni le professeur de mathématiques, ni le futur amoureux vont être définis comme étant le stress, mais bien la réaction du corps.
Aussi à l'inverse, un même stimulus stressant
va déclencher chez des personnes différentes, des types
de réactions différents. Certains vont être pris
de panique, perdre tous leurs moyens, d'autres vont se « sentir
pousser des ailes » et décupler leur désir d ‘entreprendre.
Egalement, le même stimulus stressant survenant à des moments
différents de la vie, selon l’humeur du moment face aux
circonstances, n'aura pas la même conséquence sur le corps.
Ceci montre bien que l’état interne de la personne joue
le rôle principal et que le stress n’est pas immuable. Il
peut être changer par un travail comportemental, une bonne connaissance
de soi.
Au niveau physiologique, on distingue deux grands systèmes nerveux: le Système Nerveux volontaire et le Système Nerveux Végétatif. Ce système nerveux Végétatif est lui-même constitué de grands systèmes : le Système Nerveux Sympathique (SNS), le Système nerveux Parasympathique (SNPS).
En règle générale, on peut affirmer que le SNS accélère le métabolisme, tandis que le SNPS joue plutôt un rôle freinateur sur le métabolisme basal.
La bonne santé, l'équilibre, l'harmonie sont la résultante des actions de ces deux systèmes nerveux, d’une alternance harmonieuse. Lorsque le corps est soumis à un agent stressant, à une « épine irritative », c’est le SNS qui prend le dessus. Pendant le sommeil, la relaxation, c’est le SNPS qui reprend le dessus. Pour résumer, on peut dire que le système nerveux S dépense ce que le système nerveux SNPS a reconstitué, et inversement. Le système nerveux SNS est à a cigale de La Fontaine, ce que le système nerveux SNPS est à la fourmi.
Lorsque le corps est soumis à un agent stressant, à une épine irritative pendant un temps relativement court, c'est le SNS qui va être stimulé. Il va y a voir sécrétion d'adrénaline et de noradrénaline. Il va en résulter par exemple une augmentation du rythme cardiaque, une augmentation de la force musculaire. Mais ce phénomène de production d'une source d'énergie va se produire pour une courte durée. Cela agit comme un véritable combustible, on se sent plus fort, plus rapide, plus alerte. Les agents stressants agissent donc pour une courte durée, comme une énergie de vie.
Mais si l'épine irritative est un peu trop importante, il peut en résulter une insomnie passagère, une boulimie ou une perte d'appétit, une diarrhée ou une constipation.
Puis si cette phase de « court-terme » se prolonge, les réserves du corps vont commencer à diminuer, mais heureusement « les batteries vont se recharger » tout de même.
Mais si cette phase se prolonge encore, les réserves vont avoir du mal à se recharger, et les premières complications vont arriver.
A long terme, lorsque les épines irritatives sont trop fréquentes et répétées, lorsqu'il y a surmenage, le SNPS n'arrive plus à reprendre le dessus par rapport au SNS .
Les complications :
1 - Le manque de récupération pendant le sommeil.
2 - Les insomnies.
3 - Epuisement des réserves énergétiques –
apathie, asthénie, anorexie.
4 - Action des agents stressants sur le système cardio-vasculaire,
arythmie cardiaque, usure prématurée du système
cardio-vasculaire, hypertension artérielle.
5 - Action des agents stressants sur les relations sexuelles - inappétence,
frigidité, stérilité, impuissance, éjaculation
précoce.
6 - Grande vulnérabilité psychologique, perte de la maîtrise
de soi, agressivité, passage à l’acte, inconstance
de l’humeur.
7 - Faiblesse du système immunitaire, fragilité face aux
agressions extérieures, aux maladies.
8 - Douleurs invalidantes diverses, migraines.
La Sophrologie (prévention et traitement). Les massages, le Taï Chi… Et bien sûr apprendre à respirer. La respiration abdominale sollicite le diaphragme qui par son abaissement masse les organes du ventre. Une respiration bloquée (thoracique et claviculaire) est un facteur d’augmentation du stress, car le stress, justement, tant à immobiliser le diaphragme en position « haute » mettant sous pression tout le haut du corps.
Une bonne hygiène de vie. Eviter la sédentarité, prendre des repas équilibrés et réguliers, respecter les rythmes physiologiques du sommeil. Faire du sports, développer une activité valorisante, pratiquer la relaxation (technique spécifique et régulièrement suivie), connaissance de soi (conscience de ses mécanismes de fonctionnement)…
Si les symptômes sont très importants, persistants et invalidants il est essentiel de consulter un médecin seul habilité à poser un diagnostic clinique face à des manifestations physiques qui peuvent à long terme avoir de graves conséquences sur la santé du sujet.
Afin de lutter positivement contre le stress, il est parfois essentiel de mettre de l’ordre dans sa vie. Définir des objectifs, des stratégies, des priorités. Savoir dire Non et savoir dire Oui avec discernement. La vie quotidienne laissée au hasard est génératrice d’inquiétude, d’anxiété. Définir vraiment ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas, ou plus ! Ne pas refuser la réalité.
Voir aussi «www.médecines-douces.com »